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21 avril 2010 3 21 /04 /avril /2010 22:01

Chalets aux structures solides et charpentées, mazots disséminés dans une nature demeurée sauvage, îlots de neige perdus dans les prés des fontes printanières, gammes d’ocre et de bruns chamoisés, portraits authentiques, 60 tableaux de Alexandre Benois de Stetto sont exposés à la galerie de la Tine à Troistorrents.

 

 L’arbre généalogique du peintre est édifiant, issu d’une famille de musiciens, sculpteurs, peintres et architectes suisses qui ont travaillé pour le tsar dès le XIIIe siècle. A

lexandre Benois vint en Suisse sous la contrainte de la Révolution russe en 1921, une patrie inconnue pour lui: il s’installa à Stetten près de Schaffhouse d’où l’adjonction di Stetto.Il se consacra à la peinture réalisant des portraits, paysages et natures mortes, de même que des projets futuristes d’architecture. Sa fin de carrière se passa à Genève où il mourut en 1979. La dernière exposition sur ce peintre eut lieu au Musée de Saint-Pétersbourg en 2006.

 

Un patrimoine exceptionnel.

La galerie de la Tine présente une soixantaine d’œuvres de Alexandre Benois di Stetto (1896-1979), des paysages de montagne, réalisés à travers diverses techniques dont la gouache, l’aquarelle, la peinture à l’huile et le dessin.I

l s’agit d’une exposition vente: on retrouve dans ses compositions des paysages du Valais et de l’Oberland nord, dont il sait rendre la force et la majesté avec beaucoup de justesse et de souffle.

«Il s’agit de grands formats très impressionnants pour des gouaches, qui ont une finesse et un équilibre de composition exceptionnels», nous dit le galeriste de La Tine, Gérald Lange.

«Ces œuvres n’ont jamais été montrées et constituent un patrimoine de grande valeur dans l’œuvre paysager valaisan et suisse, avec des vues de montagnes, de paysages alpestres, du val d’Illiez, du val d’Anniviers et de bien d’autres lieux-dits de chez nous.»

 

Les Alpes en point de mire.

 

 La tension et l’équilibre qui émanent de ses compositions font penser parfois à Cézanne et ses constructions très élaborées, intenses et énergiques dans leurs symétries et parallélismes, pas de place pour le discontinu, le distendu, la dissonance; la couleur y occupe une place prépondérante dans sa puissance et sa transparence.

«On pourrait imaginer faire une exposition de ces gouaches et huiles en Russie; les amateurs d’art y affectionnent ce genre de vues de la Suisse, elles connaissent toujours un grand succès. Mais encore faut-il trouver les réseaux par lesquels organiser une exposition du peintre helvético-russe.»

A souligner que Alexandre Benois excelle également dans le dessin et des compositions plus abstraites, où la maîtrise du geste et la rapidité d’exécution sont éloquentes. Galerie de la Tine, exposition des œuvres d’Alexandre Benois di Stetto, jusqu’au 8 mai 2010.

 

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15 avril 2010 4 15 /04 /avril /2010 23:14

«Provoquer» gratuitement ou prendre particulièrement plaisir d’une situation anodine, voilà un phénomène qui connaît un grand succès dans notre société volubile à souhait!

 Par la parole, par les gestes, par la tenue, par la conduite, par les dérapages contrôlés ou incontrôlés.... on peut facilement lutter contre le politiquement correct, les normes acstatrices, les habitudes sociales soporiphiques.

 

Un ouvrage est sorti de presse récemment sur les plaisirs que tout un chacun peut s’octroyer dans son quotidien; des petits plaisirs anecdotiques, que l’on n’ose trop avouer, mais que l’on aime bien savourer dans son intimité est sorti de presse récemment.

Le plaisir de casser du sucre sur un ami qui nest pas là, «river son clou à quelqu’un qui nous parle de haut, à la «grosse gueule» qui occupe toute la place dans un dîner», «émettre des au milieu de la foule», dire des petits mensonges par omission ou pour faire sortir l’autre de ses gonds.... bref une panoplie de moyens, de petits gags pour sortir de son quotidien.

Apparemment les barrières sociales qui nous entourent et nous endiguent commencent à peser lourd sur le moral des gens, alors certains ressentent le besoin de quelques bouffées de glissades «hors normes» pour se redonner un peu d’air et de liberté. Un moyen comme un autre de se distancer de la réalité oppressante ou peut-être une nouvelle distraction normative....

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8 avril 2010 4 08 /04 /avril /2010 19:15

Yvette Galetti-Ecœur affectionne l’atmosphère de l’enfance, l’émerveillement qui s’y rattache, sa poésie, sa sensibilité, sa spontanéité: elle aime également l’écriture et vient de publier un livre rassemblant plusieurs textes sous le titre de «Petits contes d’une grand-maman», dont certains ont été publiés dans «Le Nouvelliste» l’année dernière...

 

Des textes brefs, concis, traversés de fraîcheur et de vivacité, avec une plume alerte qui ne ménage pas les surprises dans le pays de l’imaginaire et du rêve.

Un univers dans lequel les objets prennent vie, parlent et se trouvent très proches de l’existence des enfants. Un monde où chacun trouve sa place et s’y épanouit. Interview.

 

Qu’est-ce qui vous a amenée à l’écriture?

J'ai toujours aimé, à l'école déjà, les lettres, les mots, les compositions-rédactions, et dans mon imagination leur tourbillon, et en plus le dessin et les illustrations. Une joie de les assembler. Par la suite, j'ai eu une attirance spontanée pour tout ce qui relevait de la composition des textes dans l'imprimerie (cela a bien changé avec l'ordinateur!) et la publicité, la création, la mise en page; en fait un peu de rêve pour le client-lecteur! Et en observant mes petits-fils dans leur quotidien, leurs ébats, leur éveil à la vie et leurs expériences enfantines, cela m'a «cliqué», pour reprendre une expression d'aujourd'hui!!!

 

Votre livre nous parle de l’enfance, de ses joies, de ses enchantements, de ses pays imaginaires. Il s’adresse avant tout aux jeunes ou est-il destiné à un plus large public?

Ce petit livre concerne sans doute en priorité les jeunes enfants, mais aussi à mon avis leurs parents, leurs grands-parents et pourquoi pas leurs papas! A lire le soir avant le premier sommeil ou les journées de mauvais temps!

 

De petits contes, «Le flocon de neige», «Le sapin vert», «Le petit montagnard»... Des thèmes simples, qui touchent notre quotidien, traités avec une certaine poésie, que pensez-vous que les enfants peuvent retenir de vos invitations au voyage dans le pays des rêves? Quels sont les secrets d’écriture pour émerveiller le regard d’un enfant?

Lorsqu'on est enfant, ou se situe la limite entre le rêve et la réalité? Il s'identifiera avec son propre vécu. C'est pourquoi le texte doit rester simple, proche du quotidien, joyeux et léger, et surtout sain, et démontrer que la vie est faite d'espoirs et d'enchantement, malgré ses difficultés. Observons leur sourire après lecture! Il en est la preuve.

 

Avez-vous d’autres projets, d’autres chantiers en route?

Pas de projet d'écriture dans l'immédiat, mais avec les années qui passent, après la prime enfance, l'adolescence m'inspire et pourrait donner d'autres regards à cette grand-maman? Et qui sait? Jean-Marc Theytaz «Petits contes de grand-maman» de Yvette Galetti-Fellay: Editions A la carte – Joseph Lamon, Sierre, 027 451 24 28. En vente à la Librairie Des livres et moi, av. de la Gare 31, 1920 Martigny, 027 722 20 60. Fr. 25.-

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8 avril 2010 4 08 /04 /avril /2010 19:11

013064ca-1-.JPG«Le roman de la petite fille», voici le dernier ouvrage de Maurice Chappaz, qui vient de sortir de presse au début 2010. Un livre inachevé que l’écrivain valaisan avait mis en chantier entre juin 2008 et janvier 2009.

Il s’agit d’un texte écrit en hommage à sa seconde épouse, Michène Chappaz née Caussignac, un récit qui nous parle et nous invite à visiter l’enfance de Michène, à rencontrer l’histoire de sa famille dans son Québec natal.

 

 Des lignes émouvantes, sensibles, bouleversantes par moments, qui nous donnent à entrer dans l’univers relationnel d’êtres francs, authentiques, ouverts au monde, des récits inspirés de longues conversations tenues durant plusieurs mois avec son épouse, et soigneusement, scrupuleusement, précisément con-signées dans un carnet de notes.

 

L’écriture de Chappaz est toujours aussi forte et puissante, profonde et sensuelle, vive et fluide.

 

 Se préparer à la mort. On apprend à entrer dans le quotidien, avec ses évidences, ses habitudes, ses récurrences, mais on y rencontre aussi ses non-dits, ses plages d’ombres et d’interrogations, ses doutes et ses certitudes.

 

Maurice Chappaz évoque dans ce roman évidemment la nature, les fleurs, les digitales, les clématites, les muscaris, le poirier tordu..., les voix des vivants et des morts, les «ailes de neige» dans la montagne, le fœhn tiède et vagabond, la forêt noire qui glisse sur le flanc de la vallée, et puis cette mort, qui vient aussi à petits pas, «j’entre dans l’autre monde, dit l’homme, et sa main palpait le vent comme si elle saluait, bénissait quelque chose de doux et de sauvage.

Qui nous laisse interdit. Tant que l’Adieu! en nous n’a pas été prononcé.»

 

Voyage de l’enfance.

 

L’écrivain nous prend par la main et crée des passerelles entre le Québec et la France, les gens d’avant, ceux de maintenant, ceux d’après, les biscuiteries des ancêtres, ceux qui sont partis à la guerre, ceux qui ont travaillé dans le «bois compensé», les accouchements douloureux, les crises d’asthme angoissantes et puis toujours ce va-et-vient, entre la vie et la mort: «Les curés doivent rester des hommes à part pour psalmodier, forger, inventer cet avenir, ici et maintenant...

C’étaient des bons vivants avec des paroles qui lient et qui délient. Je regrette leur grande interrogation et leur secrète petite magie.» La Vie jamais ne s’éteint, elle est forte, elle est unique, elle est présente en chacun de nous, elle se transmet, la mort et l’éternité font également partie de nous, de la Vie, Chappaz les nomme, les cerne, les porte, et Michène est là, aussi, toujours présente:

«Elle a épousé l’écriture sans être écrivain. Il lui a fallu aussi lire le monde comme si elle l’écrivait, en voyageant, en voyageant partout, à pied ou en stop, presque sans argent, parfois en bateau du Canada jusqu’au Japon...»

 

Un roman poignant, qui nous conduit sur l’autre rive, celle de l’enfance, de la mort, de la résurrection. Un style simple et dépouillé à l’image des illustrations de Palézieux, toujours sobres et denses.

 

 «Le roman de la petite fille» Editions FataMorgana, (2009)

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8 avril 2010 4 08 /04 /avril /2010 19:07

L’artiste sédunoise Yannick Bonvin Rey, qui expose à la Grande-Fontaine à Sion travaille avec attention dans ses œuvres sur le choix de ses pigments, leur traitement, leur mise en place: sa peinture demande que l’on s’en imprègne, qu’on l’habite, qu’on la traverse, que l’on laisse ses vibrations se développer en ondes pulsionnelles et pénétrer notre «être intérieur».

 

Yannick Bonvin Rey travaille depuis plusieurs années à Genève et a suivi l’enseignement de Fabrice Glasbrenner.

 

 Pour sa deuxième exposition à la Grande-Fontaine elle a opté pour le thème du «Voyage», «l’action de se rendre ou d’être transporté dans un autre lieu.»

L’artiste qui a déjà exposé à Genève, Carouge, Fribourg... fait appel à travers sa technique et ses choix picturaux aux «strates profondes de l’homme, aux régions de son inconscient, à ses pulsions archaïques et leurs émergences à travers la mémoire ou le rêve.»

Ses toiles ouvrent des chemins de concentration, de tensions internes, de retour dans les circonvolutions complexes de la mémoire native, du cri originel qui nous a conduits vers la Vie.

Une infinité de notations et de nuances dans les tonalités et les valeurs, des paysages abstraits qui se conjuguent aussi avec des constructions figuratives, le spectateur trouve avec les œuvres de Yannick Bonvin Rey un univers riche et profond dans lequel les atmosphères ont le pouvoir de nous faire voyager. JMT

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5 avril 2010 1 05 /04 /avril /2010 16:49
Sentier pascal , bordé de myosotis et de perce-neige, oraison primale dans l'incandescence des champs d'abricotiers, les cendres de nos pérégrinations s'envolent dans les paroles rares qui bordent nos silences, l'eau du ciel et ses résines d'améthyste guident nos regards, la brise murmure d'étranges prières, les processions ont abandonné des brassées de lys et de sapins vert foncé près des oratoires de Chardonney, recueillement et mains jointes, les gens du village célèbrent la Passion, la Résurrection à venir, celle des cœurs et de l'âme, au printemps naissant, dans la flamboyance des aubes fraîches. L'air est transparent, chargé d'ondes invisibles, ailes et mots bleutés qui rejoignent les arêtes effilées des Crêtes de Thyon, le jour est clair, nos corps et notre esprit le traversent comme une eau blanche, mêlée de pétales nacrés, la source glaciaire qui apaise la brûlure de nos souffrances.
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4 mars 2010 4 04 /03 /mars /2010 23:14

Le Chateau Villa à Sierre a vécu en son temps une exposition originale sur le Val d’Anniviers avec les oeuvres du peintre Roger Theytaz.

«Dominique Fornage m’a invité dans les salles magnifiques du Château, je ne pouvais décemment refuser. Une occasion unique pour mettre en perspective plus de 120 tableaux avec une soixantaine de fusains de lieux-dits du Val d’Anniviers, avec chaque fois des données paramètres précis, des endroits très souvent disparus aujourd’hui, des ponts qui se sont effondrés, des bâtisses typiques que l’on n’a pas rénovées, des hameaux entiers croqués dans l’ambiance pastorale et conviviale de la désalpe...»

 

 Roger Theytaz est un personnage qui sort de l’ordinaire: après avoir suivi les Beaux-Arts il effectua diverses professions pour faire vivre sa famille tout en demeurant toujours passionné par la peinture et le dessin.

 

Amoureux d’Anniviers, du type de vie rurale que l’on y menait, avec la transhumance, les «remuages», les fenaisons, les travaux de la terre qui rythment le quotidien , Roger Theytaz se retrouve un peu dans le giron de ces artistes sierrois comme Jeannette Antille, Christiane Zufferey, Luc Lathion qui ont animé la vie artistique sierroise durant des décennies, avec authenticité, vérité, fraîcheur, vigueur.

L’artiste a ainsi accordé dans les salles du Chateau une place privilégiée aussi au thème de l’eau, du glacier, tout en se lançant aussi avec réussite aussi dans le portrait et les natures mortes.

Ses travaux sont réalistes, ils parlent avec franchise et directement sans pour autant être dénués d’une grande sensibilité. Bernard Crettaz parle de Roger Theytaz comme d’un grand amoureux du folklore authentique et de sa peinture comme «un monde de douce nostalgie». «Un homme de bon sens, un voyageur solitaire, un nomade que hante un apocalypse de glace , d’eau et de feu.»

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4 mars 2010 4 04 /03 /mars /2010 20:00

L’Université de Lausanne poursuit ses recherches

 Notre cerveau est très complexe: sans communication les deux hémisphères du cortex cérébral humain peuvent dysfonctionner plus ou moins gravement et par exemple l’individu touché par cette anomalie peut avoir de la peine à comprendre certaines interactions sociales ou à y participer.

Ce qui est le cas pour les personnes ayant contracté durant le développement intra-utérin une anomale du corps calleux, par exemple.

 

Une nouvelle découverte scientifique a été réalisée dernièrement et à l’UNIL l’équipe du Dr Cécile Lebrand vient de publier un article novateur sur le développement de cette commissure cérébrale essentielle dans la communication entre cerveau gauche et cerveau droit.

On savait que les cellules non-neuronales dites gliales, se positionnent très tôt dans le corps calleux, région localisée au milieu des deux hémisphères cérébraux. L’équipe du Dr Lebrand est allée plus loin: «Nous avons découvert que le corps calleux était également peuplé d’innombrables neurones de deux types durant toute la période embryonnaire... Le rôle prépondérant de ces deux populations neuronales(différentes selon le neurotransmetteur qu’elles expriment, le glutamate ou le gaba) apparaît clairement dans ces travaux: elles exercent chacune une activité attractive sur les millions de fibres axonales qui vont croître dans le corps calleux au cours du développement du cerveau, les aidant ainsi à «pousser» de manière intelligente en les guidant à travers cette commissure cérébrale.»

Les anomalies du corps calleux qui peuvent amener à ces dysfonctionnement touchent environ un individu sur 4000; l’équipe du Dr Lebrand poursuit ses recherches sur ces structures et leur altération possible et sur les différents syndromes qui peuvent conduire une interruption de grossesse.

Un vaste secteur Le cerveau et ses milliards de neurones, les actions des neurotransmetteurs, la découverte de nouvelles molécules et leurs effets sur ces neuro-transmetteurs comme la dopamine, la sérotonine, la mélatonine, la noradrénaline... vont occuper encore longtemps les chercheurs, notamment dans le traitement des dépressions et de certaines maladies comme l’anxiété généralisée ou les crises de panique par exemple. Un secteur de la santé qui devient d’ailleurs toujours plus important, notamment, au niveau du coût financier qu’elles engendrent.

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4 mars 2010 4 04 /03 /mars /2010 19:57
Jacques Tornay, nouveau président de l’AVE, Association Valaisanne des Ecrivains, vient de sortir un nouvel ouvrage au éditions de la ‘Arrière Pays «Gain de cause». Ce livre a d’ailleurs reçu le prix de l’AVE 2009 ex-aequo avec Jean-Marc Theytaz pour «Paroles de vent» aux éditions Monographic. Jacques Tornay a à son actif une vingtaine d’ouvrages, poésie, romans, récits. Un auteur éclectique et polyvalent, qui a une plume toujours alerte, vive, inventive. L’écrivain de Martigny a un esprit analytique mais non dénué d’humour, un humour parfois caustique, mais non ironique au sens agressif du terme. Il sait capter et saisir le quotidien sous ses angles les plus inattendus, improbables, originaux, avec sensibilité et finesse. Avec lui les surprises sont fréquentes dans les thématiques, les traitements, la mise en scène qui nous mènent dans univers qui lui est propre, singulier, original. L’approche est parfois décalée, en demi-teinte, allusions ou suggestions, mais toujours très subtile et simple à la fois. Des textes courts, incisifs, émouvants, qui vont droit au coeur et nous ménagent des plages de sensualité, douceur et dépaysement. Décidément l’écriture de Jacques Tornay nous offre toujours d’excellentes plages de lecture, entre réflexion et divertissement. CP «Gain de cause». de Jacques Tornay
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4 mars 2010 4 04 /03 /mars /2010 19:53

Les peintres déclinent le décor lémanique Le Léman et ses lumières, ses profondeurs, ses reflets, ses échos, ses prolongements, ses fuites, ses enjambements vers le Jura ou le Plateau, ses enfoncements et ses compressions, le Léman coloré et varié à souhait, les éditions Slatkine nous proposent un ouvrage très prenant sur les «Regards de peintres contemporains sur le Léman», signé Erik Chrispeels avec une préface de Frank Bridel.

 

Le paysage lémanique a une identité propre qui est forte et typée, racée et fluide à la fois.

 

 Depuis deux cents ans les amateurs de peinture ont pu découvrir de multiples œuvres des plus grands artistes: ainsi Turner, Corot, Courbet, Bocion, Hodler ou Valloton.

 Les tableaux qu’ils ont peints ont des touches lyriques, cosmiques, introspectives, épiques parfois… évocation romantique pour âmes solitaires, expression artistique passée de mode comme se demande l’auteur , on peut se poser des questions esthétiques, artistiques, mais il est un constat que les critiques et les historiens sont bien obligés de faire, les succès liés à ces peintres sont toujours aussi grands lorsque des rétrospectives¨sont organisées ou des expositions mises sur pied dans des musées.

Les grands maîtres pourraient avoir épuisé le sujet, mais en fait le panorama lémanique est si grand, ses espaces, ses lumières, ses vibrations si intenses que les artistes contemporains continuent à s’y intéresser avec passion et violence parfois.

 Des compositions figuratives qui confinent aussi à l’abstrait tant les déclinaisons de valeurs sont subtiles, avec des couleurs chamarrées ou transparentes, des scintillations magiques, tout un univers à découvrir et à savourer avec délectation, des peintures de Berger, Besson, Chopard, Flach, Mafli, Magnin, Sarto, Tenthorey, Tornare, Wuthrich.... Des instants de pure délectation. «Le Léman» par Erik Chrispeels, Regards de peitnres contemproains , aux édtions Slatkine à Genève.

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