8 octobre 2008
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Entassements de rochers, fourmillières grouillantes au pied du mélèze, étoffe de mousse humide sur le bord du bisse, potentilles disséminées sur le talus pentu, l'espace se cadastre lentement,
entre enracinements et envols, dans le regard de l'homme qui s'arrête pour respirer et se laisser emporter par le flux du temps. Graver sur l'écorce des arbres le souffle qui s'active dans ta
poitrine, les battements du sang qui font mouvoir ton coeur, ton corps. Je ressens l'ivresse processionnaire du vent qui tape rugueusemnent contre les parois de mon âme solitaire.