12 octobre 2008
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La forêt comme une fourrure dorée qui ondule dans les dunes automnales, les mélèzes et leur résine mielleuse qui embaume le flanc de la montagne, les andains de lumière rousse sur les alpages
mourants, le coeur qui se remplit de nostalgie, le fleuve dans la plaine qui emporte nos pleurs, le pierrier et ses lichens mordorés, et près du mayen le merisier, une habitation pour jaseur
boréal, rouge.gorge ou geai criard, un sorbier pourpre, une maison vers le paradis, octobre 2008