Que ce soit dans les conflits armés, les problèmes économiques, les difficultés diplomatiques, tout se joue désormais au plan planétaire, avec en point de mire le recours fréquent à une entité commune, l’ONU. Une organisation à l’échelle mondiale qui intervient lorsque les enjeux sont majeurs et que les solutions internationales ont peine à trouver leur chemin.
L’ONU est souvent critiquée; on lui reproche son inefficacité, son caractère relativement informe, son manque de pouvoir concret sur le terrain.
Et pourtant elle est fréquemment mise à contribution lorsque l’on ne trouve pas de terrain d’entente entre des Etats.
Avec les sables mouvants dans lesquels nous avançons maintenant, notamment sur le plan de l’émergence de grands pays comme le Brésil, la Chine, l’Inde.... les frottements politiques sont légion et les luttes d’influence requièrent des engagements très forts de la part des pays aux quatre coins de la planète.
Pour arbitrer certains conflits, échafauder des plans de paix ente pays en guerre, l’ONU représente un interface et une plate-forme commune idéale malgré les faiblesses dont on l’affuble.
La question est de savoir en fait comment donner plus d’influence et de pouvoir à l’ONU?
La question est épineuse, et la représentation des pays au sein de l’organisation des Nations Unies a toujours posé problème.
Le jour, par exemple, où les forces internationales, les casques bleus, pourront intervenir avec plus de latitude et de puissance dans le monde, l’ONU aura acquis une nouvelle dimension au niveau planétaire pour le plus grand bien de l’édification de la paix.