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12 mars 2015 4 12 /03 /mars /2015 17:20

~Les photographies de Luc Chessex ont été exposées au Musée de l’Elysée à Lausanne en 2014 avec comme thèmes: «Castro», «Coca», «Che», «Cherchez la femme».

Luc Chessex vécut de 1961 à 1975 à Cuba. Membre de l’agence Prensa Latina, éditeur photo à la revue Cuba internacional, il a été un témoin engagé de la révolution.

Le Musée de l’Elysée a présenté quatre séries de photographies de son séjour: «Cherchez la Femme», «Le Visage de la Révolution», «Che et Coca».

L’exposition a été réalisée à partir de nombreux tirages originaux, de publications, d’articles de presse et d’un livre inédit sur la femme cubaine. «Cherchez la Femme», présenté à La Havane en 1966, est un travail sur la femme cubaine, au-delà du discours politique. C’est également une réflexion sur la photographie, présentée à La Havane sous le titre de «photo- mentir», à l’encontre des idées reçues de la photographie comme «miroir du monde».

Le «Visage de la Révolution» a été publié en 1969 par l’éditeur suisse Hans-Rudolph Lutz. Il s’agit d’un essai sur la représentation de Fidel Castro sur les murs, sur les affiches et dans l’iconographie populaire. Luc Chessex évite toute propagande en accompagnant son travail d’«anti-légendes», laissant le public interpréter librement ses images. Ce qui permet une lecture très contemporaine de son travail. Les séries «Che» et «Coca» font partie du projet «Quand il n’y a plus d’Eldorado», une rétrospective du photographe publiée en 1982. La première suit les traces boliviennes du «Che», la seconde porte sur l’image iconographique de «Coca-Cola». Ces deux figures se partageaient symboliquement l’espace public, le mythe le disputant à la publicité dans une confrontation ironique. «Quand il n’y a plus d’Eldorado», un film de Claude Champion (1980), avec des textes de Jacques Pilet et réalisé à partir des photographies de Chessex, sera présenté en continu durant l’exposition.

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12 mars 2015 4 12 /03 /mars /2015 16:50

L’exposition «Joseph Vitta: passion de collection» a lieu récemment au Palais des Lumières à Evian. Il s’agit là d’ un collectionneur important de la fin du 19e, quoique son nom soit bien oublié de nos jours, y compris des spécialistes de l’histoire des collections. L’exposition présentait au Palais Lumière, des objets aussi divers que des bustes antiques, quelques tableaux italiens du 18e siècle, plusieurs dessins de Delacroix et de Ingres, un bronze, des vases et des dessins de Rodin, des pastels et gouaches de Chéret, des œuvres de Braquemond et de Besnard. Des peintures japonaises de Hokusaï, des peintures chinoises et un rouleau de soie de 16m de long du peintre Xu Yang représentant une visite d’inspection en Chine du Sud vers 1750 de l’empereur Quien-Long seront aussi présentées. L’exposition a été aussi l’occasion de découvrir la Villa de la famille «La Sapinière» qui se trouve au bord du lac Léman. De nombreux artistes sont intervenus dans la décoration intérieure et extérieure: Felix Braquemond, Jules Chéret, Alexandre Charpentier, Albert Besnard, Auguste Rodin et Alexandre Falguière.

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12 mars 2015 4 12 /03 /mars /2015 15:44

~La peinture de Géraldine Es-Borrat est fragile et sauvage, légère et essentielle. Son exposition à Venthône il y a quelques mois laissait transparaître une sensibilité et une finesse d'exécution hors du commun. Souffle intérieur amplifié par sa passion pour la nature, par son attachement à ce qui est original , originel. Voyage intérieur qui passe par une rencontre avec nous-même en m^mem temps qu'avaaec une nature pure et libre.

Damiers de motifs végétaux, de feuilles lumineuses et transparentes, géométries arachnéennes qui captent le temps et les vibrations colorées de l’atmosphère, Géraldine Es-Borrat présente dans ses tableaux quantité de secrets.

Ses œuvres sont une véritable floraison, un jardin vivant, qui met en appétit l’œil du visiteur et l’attire vers des contrées magiques. «Depuis l’enfance, le végétal m’accompagne, m’inspire... Ces journées entières passées en forêt, les cueillettes aussi, autant de souvenirs constellés d’éclats qui tissent, une à une,leurs feuilles. A leurs cascades, leurs entrelacs, j’aime y inventer une poésie. Toucher au merveilleux. aux chants aussi.... Présences jubilatoires, concentrées et dépouillées, elles exultent. L’ultime raison, le déploiement magistral de la couleur.»

Géraldine Es-Borrat vit et travaille à Val d’Illiez, la nature est son temple et sa respiration; en effet après l’Ecole des Beaux-Arts elle a vécu une année dans une maison isolée en forêt, recueillant impressions, sensations, perceptions , les mémorisant, les exaltant, les transformant, leur redonnant une nouvelle vie en quelque sorte. «Un jardin du paradis» auquel elle imprime forme, poids et relief dans ses tableaux . Elle aime à travailler la couleur à l’huile sur toile, avec toutes ses nuances, ses vibrations, ses scintillations.

Le format carré lui convient parfaitement bien et permet des constructions, des compositions, des architectures solides et légères à la fois «Elle crée une dynamique de lignes orthogonales, de surfaces juxtaposées de tailles diverses et de plans qui se coupent et se superposent....» Les tableaux deviennent pas instants des vitraux qui s’allument et mettent en fusion les pourpre, les rouge vermillon, les bleu cobalt, les verts amande... ou les vert sapin.

Géraldine Es-Borrat a composé son propre univers, la lumière y est omniprésente, le temps immobile et figé, comme dans une touche d’éternité que seule une petite brise pourrait venir faire trembler dans un halo de silence.

La nature selon la peintre Géraldine EsBorrat
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12 mars 2015 4 12 /03 /mars /2015 15:30

Les allées de bois vert

les steppes oubliées

de mes errances

la mémoire devient basalte et argile

poreuse et matricielle

Dans les fleurissements magiques

des givres printaniers

l'eau pure de ton corps

le vent de l'enfance envolée

**********

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17 février 2015 2 17 /02 /février /2015 17:16

~Force et délicatesse d'une artiste très sensible

Des marionnettes grandeur nature, des masques, des personnages de bois, habillés de cuir, de laine, de matériaux les plus hétéroclites, les éditions de la Matze viennent de consacrer un ouvrage de grande qualité à l’artiste de Vérossaz, Christine Aymon.

Cette dernière a une aura nationale, voir internationale et s’adonne à son art depuis de décennies, autant pour des expositions que pour le théâtre. Christine Aymon , une grande dame des arts plastiques valaisans est une véritable source de jouvence: «Elle respire la joie et la passion de vivre, les yeux aussi pétillants que des bulles et le rire fusant comme un bouchon de champagne!»

Christine Aymon a pris racine à Vérossaz, un lieu hors du monde et du temps, au-dessus de Saint-Maurice , un lieu où les gens sont encore très attachés à leur village, à leurs racines, à leurs traditions, un lieu où «des visages parfois étranges aux regards profonds nous fixent au détour d’une table, d’un escalier, d’un atelier, et semblent vouloir nous chuchoter une parole perdue.» Pour Jacques Poget Christine Aymon est «le démiurge modeste d’une des œuvres les plus puissantes et originales en Suisse aujourd’hui....»

Une artiste toute de fraîcheur et de vigueur, d’authenticité et de simplicité, d’élan et de grandeur. Robert Battard apporte sa plume à la réalisation de ce livre alors que Robert Rausis a mis ses talents de graphiste au service de la composition. L’ouvrage est également «sublimé» par les excellentes photos de Claude Bornand; un ouvrage magnifique qui est un hymne à une créatrice de valaisanne de haut niveau qui laisse chanter dans ses œuvres force et délicatesse, poésie et musique, ivresse et raison.

Christine Aymon,  une artiste polyvalente et inspirée
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17 février 2015 2 17 /02 /février /2015 17:01

~L’œil brillant au fond duquel resplendit une lueur toute de braise et de sérénité aussi, la démarche tranquillle de l’homme qui sait où il se dirige, le verbe toujours porteur d’une parole pure et simple, Vincent Fournier a exposé l'année dernière à la galerie de la Fondation Moret ,à Martigny.

De lui beaucoup encore gardent le souvenir du footballeur des années 80 qui a remporté deux fois la coupe de Suisse, du joueur généreux, toujours très présent sur le terrain, qui savait partager et construire des actions décisives.

Mais depuis ce temps-là les années ont passé et l’homme qui se donnait à fond dans sa passion a choisi un chemin totalement différent mais qui était déjà un itinéraire intérieur bien vivant à l’époque..

Vincent a suivi les Beaux Arts à Lausanne et s’est lancé dans une carrière artistique avec toujours ce même élan, cette même force intérieure qui caractérise ce peintre que la foi chrétienne habite profondément. «Mes travaux, qu’ils soient figuratifs, symboliques ou abstraits puisent leur source dans la vie avec le Christ. Ils ont à mes yeux même valeur et même importance. Ainsi un petit dessin très pauvre à la mine de plomb vient du cœur et va vers les cœurs autant qu’un sous-verre, qu’une icône, qu’un monument ou une installation.»

Mon chemin, la Foi

L’artiste sédunois nous propose une visite guidée et s’arrête sur une grande aquarelle de 1,5 m sur un m. intitulée «Kénose»: «cette œuvre aborde le thème du Dieu qui se fait homme, le Christ descendant sur terre. Il s’agit pour moi d’un thème, d’une dualité récurrente qui m’inspire et m’anime. Deux traits, le Christ s’incarne en descendant sur terre.».

Vincent Fournier nous explique que pour lui la foi est essentielle et traverse tout son travail d’artiste au quotidien. On retrouve ainsi dans ses œuvres Saint-Jean-de-la-Croix, Thérèse d’Avila, l’Immaculée Conception, des sources inspirantes qui disent et prêchent l’humilité, la pauvreté, le détachement, toujours dans des formes dépouillées, sobres, épurées.

«Je ne fais pas fi de la tradition; les icônes par exemple sont des modèles donnés, des canons mais on peut s’en inspirer pour en tirer de nouvelles formes. Je suis fidèle et innovateur en même temps.» Arrêt sur une autre œuvre «La Trinité», une icône, lin, albâtre, enduit, qui a été revisitée par l’artiste. «pierre, feuille de papier, carton, images saintes....tout peut être investi d’une présence jusqu’à ce que je retrouve la source première, divine; je ne me satisfais pas d’un travail tant qu’il ne m’a pas surpris, parlé, qu’il soit devenu vivant.» Pour Vincent Fournier il faut regarder ce qui est donné à voir. «le langage visuel propose des formes et des couleurs qui s’entrechoquent; même derrière un trait, une figure géométrique basique il y a quelque chose à découvrir, un sens à formuler.»

Sainte Claire, Saint François, «le brun pour la couleur de la terre, un trait bleu pour ciel, le ciel et la terre se rejoignent, le tableau devient une offrande». Les haltes se poursuivent devant ces tableaux faits de simplicité, de pureté, d’offrande...les mêmes valeurs que l’artiste Vincent Fournier tirent de la foi et de ses convictions.

Vincent Fournier, un artiste croyant
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20 janvier 2015 2 20 /01 /janvier /2015 14:07

Sur la berge

sous les arcades des biolles et des saules

naissent lumières et silences

au matin plein

prairies en friche

regards perdus

le vent défait tes cheveux

il fait clair

dans la marge des jours

Il fait clair
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10 janvier 2015 6 10 /01 /janvier /2015 20:47
Pascal Rebetez des éditions d'autre part   photo augustin rebetez

Pascal Rebetez des éditions d'autre part photo augustin rebetez

~Une anthologie pour un anniversaire: un geste significatif, fort et marquant des Editions d’Autre Part qui recensent plusieurs dizaines d’écrivains qui ont laissé leur empreinte dans l’histoire littéraire de notre canton depuis 1548, et des auteurs contemporains aussi, évidemment....l'ouvrage est paru en novembre 2014 mais sera verni officiellement en 2015 lors des multiples commémorations cantonales qui seront organisées par les autorités.

Cette anthologie a pu être réalisé avec la participation de la Société valaisanne des écrivains présidée actuellement par Jacques Tornay qui a lancé l’idée de ce grand chantier, une entreprise mise en œuvre par Pascal Rebetez, journaliste à la TSR, domicilié en Valais et directeur des éditions d’Autre Part. Un travail de longue haleine, qui a exigé perspicacité, soin, patience, connaissances profondes de la littérature valaisanne et envie d’offrir aux lecteurs un ouvrage innovant, frais, avec également des connotations scientifiques de l’histoire littéraire de notre canton.

Nous avons rencontré Pascal Rebetez, cheville ouvrière de cette anthologie

. Le 200ème de l’entrée du Valais dans la Confédération, un anniversaire significatif, une anthologie pour retrouver les sources?

Un anniversaire, c’est aussi l’occasion de rameuter la famille, de revoir de vieux cousins oubliés et de souffler des bougies pour apercevoir et bénéficier d’un souffle nouveau. C’est surtout la possibilité d’envisager , dans le domaine littéraire, ce que les écrivains d’ici ont apporté au canton, comment ils l’ont décrit, chanté beaucoup et critiqué parfois, peut-être trop rarement.

Comment avez-vous choisi les écrivains qui font partie de votre ouvrage, quels ont été les critères de sélection?

Il a fallu réunir des textes les plus représentatifs et qui devaient répondre aux critères objectifs suivants : être Valaisan d’origine, ou être né ou vivant ou ayant vécu un bon bout de temps en Valais, et avoir été publié au moins une fois à compte d’éditeur. Ensuite, on est passé par un tamis plus subjectif, car il fallait établir un choix d’édition : être de qualité suffisante pour enrichir l’ouvrage, en tentant de n’être pas répétitif dans les thèmes abordés.

Y-a-t-il eu beaucoup d’hésitation pour certains d’entre eux?

Les bons textes finissent toujours par s’imposer, surtout en regard des autres. Un comité de lecture l’a décidé en toute liberté et transparence. Parfois, on s’est retrouvés avec deux textes quasi identiques et la décision a été alors de favoriser l’intérêt global de l’anthologie qui peut être lue comme un long récit choral.

A quoi, à qui, sert une anthologie?

Une anthologie, c’est comme un antipasto, un apéritif, quelque chose qui donne le goût et ouvre au vrai repas qui est la découverte des livres et des écrivains. C’est aussi un livre de cuisine, une incitation à aller plus loin dans la découverte d’une œuvre et des auteurs.

Est-ce un ouvrage grand-public?

Il n’y a pas de public, il n’y a que des individus qui lisent, petits et grands. Oui, c’est à lire par tout le monde. On retrouve dans cet ouvrage beaucoup du Valais des monts, des bisses et des travaux de la montagne. Un Valais rustique, proche du terrain, parfois très moraliste dans ces fables et ses récits.

De quand date la dernière anthologie?

À ma connaissance, il n’y a jamais eu d’anthologie complète d’écrivains valaisans. On peut citer celle de Sabine Leyat où ne figuraient que les écrivains du dernier quart du XXe siècle. La nôtre a l’avantage d’être plus générale et de présenter pour la première fois les traductions de dix auteurs de langue allemande sur les soixante-sept que comptent l’ouvrage.

Y avait-il ce que l’on peut appeler une littérature valaisanne au 19me? Quels furent les premiers soubresauts littéraires dans notre canton?

Le premier écrivain valaisan, c’est Thomas Platter, né en 1499, et qui entame l’histoire de sa vie pour ses septante ans, ça date! Après, le Valais a un gros vide de publications, à part quelques chanoines lettrés qui écrivent des textes d’édification religieuse, il faut attendre le XIXème siècle pour voir surgir une femme écrivain, Marie Trolliet, qui d’ailleurs signe du pseudonyme Mario des écrits en bois brut. Le XXe a connu un véritable développement économique et culturel fantastique._

Quel rôle ont joué les écrivains dans cette explosion sociétale?

Le XXe siècle, qui représente les trois-quarts de l’anthologie, est pour l’heure le grand siècle de la littérature valaisanne. Il est clair que des écrivains comme par exemple les deux Maurice, Zermatten et Chappaz, ont eu une influence certaine sur certains aspects de la société. Mais soyons justes, on peut dire qu’ils ont accompagné, ou parfois freiné le mouvement, mais pas été aux avant-postes. Entre un poème et du béton, c’est malheureusement souvent le béton qui gagne!

Au point de vue genres littéraires, est-ce le roman, la poésie, la nouvelle, le théâtre.... qui ont connu le plus de jours fastes en Valais?

Je dirais que la nouvelle est peut-être un genre valaisan privilégié. Ici, véritablement, on a le sens des petites histoires, des fables et des récits taquins. Nous avons d’ailleurs privilégié cet aspect-là de la production littéraire, tant il est vrai qu’il est plus difficile de lire de simples extraits de romans ou de pièces de théâtre.

Entre le XXe et XXIe y a-t-il des changements essentiels dans la littérature valaisanne?

Les jeunes écrivains ont des sites internet, une vue plus globale sur le monde. Ils sont davantage des écrivains que des écrivains valaisans. Ils sont aussi davantage, et c’est heureux, tournés vers le concret et le réel. Et là, il y a un domaine gigantesque encore à exploiter dans le champ littéraire valaisan : celui des télécabines, des vestiaires de football, de l’autoroute et des usines chimiques. Le Valais, c’est aussi ça!

Propos recueillis par Jean-Marc Theytaz «Ecrits du Valais, 1548-2014», novembre 2014 aux éditions d’autre part. 312 pages, 35 francs.

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10 janvier 2015 6 10 /01 /janvier /2015 20:18
Goms dans le Haut-Valais  OT

Goms dans le Haut-Valais OT

Les arches vertes

les sapins silencieux

les allées de paroles oubliées

l'hiver a figé le temps léger

le soleil a raccourci sa courbe

mes pas dans la neige

abandonnent une présence éphémère

il faut déjà partir

à l'aube d'un carrousel de jours

et de lumières transparentes

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5 janvier 2015 1 05 /01 /janvier /2015 18:19
Lac Léman photo françois mamin

Lac Léman photo françois mamin

Quand vient la brise

le lac murmure vibre et crépite

les berges et leurs rochers noirs

parlent plus fort

le promeneur

rentre ses épaules

la nostalgie

se fait bruyante

au cœur de janvier

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