Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
18 octobre 2012 4 18 /10 /octobre /2012 17:44

 

 

71s4u00.jpg

 

Raphaël Délétroz publie actuellement son deuxième ouvrage intitulé «Vivre ou Hymne à la vie»: un recueil particulier par les temps qui courent puisqu’il est écrit en alexandrins, une prouesse technique qui permet d’aller à l’essentiel de sa pensée en respectant rythme de la langue et de l’idée que l’on désire exprimer. L’auteur est professeur au collège et pratique l’écriture depuis plus de vingt ans. Il a déjà publié un livre poèmes dédiés à la féminité il y a quelques années et il remet actuellement l’ouvrage sur le métier avec «Vivre et Hymne à la vie». Interview.

 

Votre première publication déjà en alexandrins, a-t-elle trouvé un accueil favorable, cette forme d’écriture n’étant pas vraiment dans l’air du temps et ne correspondant pas à l’écriture syncopée, sautillante, elliptique des SMS que nos jeunes connaissent actuellement?

 

L’accueil fut à la hauteur de mes attentes, mais comme ce premier recueil à compte d’auteur n’a pas bénéficié d’une bonne distribution, il en a passablement souffert. Certains poèmes de cet ouvrage, plus hermétiques, ont probablement rebuté un lecteur qui vise indéniablement la facilité langagière des SMS, mais ce nouvel opus est résolument tourné vers une plus grande lisibilité, de même qu’il est accessible dans toutes les librairies en ligne.

 

La poésie en alexandrin a-t-elle sa raison d’être? est-elle un langage codifié réservé plutôt aux initiés ?

 

L’alexandrin est codifié, mais il ne nécessite aucune clé particulière pour un lecteur lambda. D’autre part, Vivre est une histoire qui se lit agréablement sans forcer une utilisation régulière du dictionnaire. Le poème est frais, les vers coulants et la lecture aisée. Tout le monde se reconnaîtra dans ces vers et les solutions qu’il offre demeurent simples, ainsi que la vie l’est.

 

La vie, la mort, des thèmes éternels, des espérances et des angoisses permanentes ?

 

Le thème de la vie peut générer certaines angoisses. Ce poème se veut un Hymne et offre une lecture très orientée vers le bonheur et la joie de vivre, même si chaque vie par définition trouve son dénouement dans un souffle ultime. Chaque angoisse appelle une espérance et permet d’avancer.

 

Pourquoi avoir fait suivre l’Hymne à la vie «d’impromptus», (Dédicaces à Marc Bonnant,_Albert Praz, vos parents)?...

 

Tous ces poèmes sont des instants capturés au fil de ma vie, un peu comme le diaporama du poète. Même si les adresses sont particulières, l’élan tend vers un but commun. En regard à Marc Bonnant, quand vous rencontrez une intelligence supérieure, qu’elle suscite amitié ou aversion, elle ne laisse pas indifférent. Pour Albert, il y a des maîtres qui exaltent les élèves, face à tant d’aisance intellectuelle, vous devenez plus sereins. Les parents sont nos guides permanents, notre refuge, c’est une présence qui épaule plus qu’elle accompagne, mais elle est prégnante.

£

«Hymne à la vie» de Raphaël Délétroz, éditions BOD

 

 

 

Partager cet article
Repost0

commentaires

Présentation

  • : Le blog de jean-marc theytaz
  • : Textes poétiques, de création- Textes critiques sur des expositions d'art, des sorties de nouveaux livres en Valais et en Suisse.
  • Contact

Recherche

Liens