Champs de blé d’avoine et de froment des temps anciens, accrochés à la pente de ces vallées alpestres étriquées, secoués par les bourrasques d’avant l’orage, ondulations magiques , large houle dans la prairie en folie, mon corps avance, pas à pas dans la campagne peignée de sourdes secousses.
Il a fait chaud, les esprits se sont endormis dans la torpeur zénithale, maintenant tout semble aller de soi, dans ces vastes ressauts qu’allument des cieux agités.
Moment tranchant, moment précieux, entre calme et tempête, où naviguent les pensées tactiles d’un temps effilé. L’orage se prépare, l’esprit se déleste, bientôt ils feront corps, relation fusionnelle et charnelle, éruption de volcans intérieurs, cendres dispersées par les vents des steppes valaisannes.